Sohrâb & Pâris
ph. Laurent Champoussin
Quand il ne gravit pas avec joie des montagnes enneigées, Pâris, un lévrier russe, aime (beaucoup) dormir. Une inclination qui ne déroute pas son maître Sohrâb, habitué à partager sa vie avec des chats (beaucoup, beaucoup plus petits).
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« Je suis danseur et chorégraphe et je voyage beaucoup, généralement en France, pendant mes temps de repos ; c’est dans ces moments-là que mon compagnon et moi profitons le plus de notre chien. Mais le problème (et l’avantage) de Pâris, c’est qu’il est grand…Et transporter un lévrier, c’est compliqué : on utilise un SUV dont il occupe le coffre (et nos valises la banquette arrière) ! Tous les ans, on part dans les Pyrénées pour le nouvel An et, quand on approche des montagnes, Pâris le sait, le sent et trépigne un peu plus avant d’arriver. Là, on sait pertinemment que dès qu’on ouvre le coffre et qu’il voit la neige, Pâris est heureux. Il court, renifle,… C’est un chien russe : c’est son élément ! »
Flâneurs
« Sinon, de manière générale, Pâris est calme, pas du tout nerveux. Ce n’est pas le genre de chien qui met le bazar ou se met à manger des trucs dans l’appartement si il ne peut pas sortir ! Ses journées sont d’ailleurs plutôt monotones : il dort beaucoup (près de douze heures par jour) et occupe tout le canapé. D’ailleurs, je dis souvent qu’il est un chien-chat. Mais en fonction de mes temps de travail et de repos, son quotidien va légèrement changer : en ce moment par exemple, j’entre dans une période plus calme et nous pouvons faire de plus grandes ballades où il retrouve ses copains sur les quais (c’est un chien extrêmement sociable). »
Complainte canine
« L’une des raisons pour lesquelles je ne l’emmène pas au studio c’est que, bien qu’il soit doux et calme, le plus grand défaut de Pâris selon moi est qu’il déteste la musique en général (même si il supporte un peu plus le jazz). Nous avons cherché – car c’est contraignant, nous écoutons beaucoup de musique – mais n’avons trouvé aucune explication… Quand il en entend, il est excité ou manifeste au contraire une grande tristesse interne et, surtout, se met à « chanter » et finit par quitter la pièce ! Donc les cours de classique au piano, c’est l’enfer… Même le générique d’un film va le faire « chanter » : on peut l’entendre de la pièce d’à côté ! »