Pascal & TiPunch

 

ph. Lucas Charrier
texte par Serena Evely

 
 

Pascal vit avec sa compagne, ses trois enfants, et TiPunch (du nom de la célèbre « boisson vitaminée »), un perroquet omniprésent. Hormis les deux chats, TiPunch a déjà mordu tous ceux qui, dans la maison, cherchaient à s’accaparer Pascal : le perroquet refuse de partager.

 
 
 
 

Don d’ubiquité

« TiPunch est d’une terrible jalousie. Il mord toute personne qui s'approche de moi lorsqu'il est sur mon épaule : je suis son perchoir attitré. Lorsque nous sommes à la maison, il passe tout son temps avec nous, perché près de nous ou sur notre épaule. Il se pose sur celui qui se repose pour pouvoir dormir au chaud, accompagne toujours celui qui mange ou qui cuisine et veut goûter à tout, surtout si c'est déconseillé ou interdit aux perroquets (le chocolat, la viande, le beurre, le café…). »

 
 
 
 

Etat de siège

« TiPunch — qui a failli s’appeler Charlie, nom que mon fils trouvait trop « classique » — est curieux (tout l'intéresse), obstiné et têtu (quand il a une idée en tête, impossible de le faire dévier), hyperactif (fatiguant). Son caractère très affirmé, sa forte demande de compagnie, son intérêt pour toutes nos activités en font donc un animal très envahissant… Mais aussi bien plus attachant que je ne l'aurais imaginé en l’achetant : je l'ai vu à vendre, perché sur sa branche au marché aux oiseaux sur l'île de la Cité et, après avoir discuté avec le vendeur, suis reparti avec TiPunch sans avoir eu l'intention de l'acheter en arrivant. »

 
 
 
 

Fidèle au poste

« C'est drôle de s'attacher à ce petit animal (67g seulement). Je l'emmène sur mon épaule lorsque je fais de petites courses rapides, j’essaie de le sortir car il aime bien mais j'ai quand même peur qu'il se perde en ville à cause du bruit, de la foule, des autres oiseaux (les corbeaux, pies ou mouettes qui le survolent le terrorisent : son statut de proie est inscrit dans ses gènes). Mais lors de longues promenades dans la forêt de Fontainebleau où il me suivait, volant d'arbres en arbres, c’était extraordinaire de le voir libre, jouir de l'espace pour voler à toute vitesse ; et revenir sur mon épaule malgré ce plaisir et cette liberté. »

 
 
 
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