Simon & Dakota
ph. Jonathan Llense
texte par Serena Evely
Simon voulait donner à sa chienne le nom d’un État américain : South Dakota Dog a été inscrit sur le passeport de l’animal. Mais dans les faits, à la campagne ou à Paris où ils partagent équitablement leur temps, on l’appelle Dakota.
À la ville et aux champs
« J’ai un mode de vie un peu particulier : je passe la moitié de la semaine à Paris et l’autre moitié à la campagne. Je cherchais un chien depuis un moment — parce que ma copine, qui en a toujours eus, à commencé à me les faire remarquer dans la rue et parce qu’un chien apporte une affection sans limite… — et il était important qu’il soit à l’aise dans ces deux contextes. En cherchant, je suis tombé sur une annonce déposée par une famille sur “Le Bon Coin”, qui m’a beaucoup plu : je les ai rencontrés, on a discuté pendant une heure et j’ai adopté Dakota, la dernière de la portée. »
Carte blanche
« Je suis très détendu quand je suis à la campagne. Quand nous y sommes, Dakota part se promener librement : quand j’ai commencé à me renseigner sur l'éducation des chiens, j’ai appris qu’il faut leur faire confiance, et qu’ils font confiance en retour. Elle part donc sans laisse où elle veut, ce qui est assez rare pour un chiot ; la végétation, la terre... elle renifle tout. Et ne part jamais très loin et revient quoiqu’il arrive. »
Dream Team
« Mais je suis originaire de Paris et j'y vis : la ville m’est également nécessaire. Même si, à Paris, Dakota m’accompagne aux vernissages, au restaurant ou au café, elle ne pourra venir dans la galerie où je travaille que dans un futur proche. Je me suis donc inscrit sur “Emprunte mon toutou” [une plateforme qui met en relation des propriétaires de chiens avec des personnes désireuses de les garder ou de les promener] ; maintenant Dakota a des dog sitters attitrés et réguliers qui vivent dans le quartier ! Ce sont des gens qui créent une vraie relation avec elle, qu’elle est contente de retrouver… et je leur en suis très reconnaissant. »
