Estelle Spirig & Lola
ph. Emma Riviera
texte par Clara Bouteille
Lola, chat sphinx, une beauté étrange selon Estelle, sa maîtresse. Lola a vécu des années de road-trips aux USA auprès d’Estelle, photographe et artiste. Toutes deux s’aiment, même si Estelle aurait tendance à demander plus d’espace au petit pot de colle qu’est devenue Lola après la naissance de ses enfants.
Une rencontre désirée
Je suis une artiste et photographe indépendante qui habite et travaille entre Genève et Paris depuis 2020, j’étais auparavant domiciliée à New York. Maman d’un garçon et d’une fille et d’un chat sans poils @lolasaure !
C’est à mon adolescence, que j’ai découvert la race des chats sans poils « sphynx », si weird, je les ai trouvé très beaux. J’ai adopté Lola en 2014, à ce moment-là j'habitais aux USA. C’est en déménageant à Los Angeles sur la route entre Boise, Idaho et la Californie que je me suis arrêtée chez une dame qui avait un élevage de chats de race. J’avais vu auparavant une annonce sur « craigslist » de la petite tête de ma Lola. Et j’ai craqué en la voyant en vrai.
Road-trips et lézard…
On faisait beaucoup de road-trips avec mon ex, alors elle partait avec nous en voiture. On aimait faire des petites randos/camping, elle a souvent pris la voiture et l’avion. Lola est allée dans de nombreux parcs nationaux aux USA, et a voyagé dans pas mal de pays, entre l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et l’Europe. Je l’ai vraiment trimballé un peu partout. C’était un peu comme avoir un petit bébé.
J’ai rapidement pris des habitudes avec Lola. En été, il faut lui mettre un peu de crème solaire (surtout qu’elle a des habitudes de lézards, qui sont de rester à brûler sous le soleil pendant des heures). Je lui donne des bains toutes les 2 semaines. Et enfin, je lui fais sa propre nourriture car elle a l’estomac un peu fragile, et qu’un chat est essentiellement carnivore donc je lui cuisine une petite recette à base de poulet une fois par mois puis je congèle sa « raw food »
Détrônée par les enfants…
Notre relation pourrait être décrite comme « Je t’aime moi non plus ». C’est elle qui est extrêmement needy, et moi qui ai besoin d’espace. À vrai dire, je pense être aux yeux de Lola une sorte de coussin chauffant…
Elle s’est faite détrônée par mes deux enfants et elle en est devenue encore plus pot de colle. On joue quand même beaucoup, elle a un peu le caractère d’un chien, à ramener ses petits jouets en forme de souris pour que je les lance. En tous cas, elle n’en rate pas une pour se faire câliner ou voler la chaleur des invités. Lola est très sociable avec n’importe quel être humain, je pense que secrètement elle croit être l’une de nous.
