Rosalie & Stello

 

ph. Amedeo Abello

 
 

Rosalie a adopté Stello alors qu’il tenait à peine dans la paume de la main. Depuis, ce partenaire de jeu affectueux et fier renouvelle chaque jour des entrées en scène très remarquées.

 
 
 
 

Personnage culte

« Depuis quatre ans, je suis réalisatrice et j'ai joué dans un film pour la première fois l’été dernier. Stello, un teckel nain à poil dur, est mon compagnon depuis le mois d’avril dernier et a sans doute été lui aussi comédien dans une autre vie : il lui reste ce charme, cette lumière, cette audace des plus grands ; mais aussi ce soupçon d’orgueil et de douce manipulation… qu’on lui pardonne, comme on peut pardonner aux êtres qui nous bouleversent par leur authenticité. Stello est un petit être tendre et princier, qui aime aussi beaucoup dormir, se prélasser, et bien que ne mesurant que quelques centimètres, il adore occuper tout l’espace. C’est un grand orateur sans discours, une personnalité flamboyante sans apparat, un inoubliable comédien qui se passe de textes : on ne voit que lui ! »

 
 
 
 

Une comédie romantique

« Nous bavardons pas mal, de choses et d’autres. Nous nous regardons beaucoup, droit dans les yeux, pour aussi se passer de mots. Nous dansons parfois, nous jouons souvent ! Nous marchons chaque matin comme si c’était le premier matin, nous allons à la mer dès que possible. Chaque nouveau matin avec Stello est un souvenir que je chéris. C’est quand même fou d’être si heureux de se retrouver après une nuit de sommeil. Comme si, chaque matin du monde, nous ouvrions ensemble une infinité de possibles! C’est un enthousiasme qui sauve, une tendresse qui rassure, une facétie qui fait fondre. Rire au réveil : ce ne serait pas ça, l’antidote contre toutes formes de violences et de bêtises ? »

 
 
 
 

Maître à penser

« Quand je l’observe, j’apprends. Stello ne sacralise pas, ne ment pas, ne dissimule pas et a un regard follement expressif : oeil de lynx, rien ne lui échappe. Il a cette faculté naturelle à faire passer tant d’émotions et d’idées, rien qu’à travers son regard. Dans ma petite humanité, son existence m’inspire beaucoup — quand il me dévisage avec ses grands yeux pleins, le reste autour ne peut qu’être simplifié, dédramatisé. Parce que ses pattes sont bien ancrées dans le sol, il m’aide à m’y concentrer aussi. »

 
 
 
Previous
Previous

Luca & Perseo

Next
Next

Henri Guette & Claude