Louise Lavandier & Ludwig
ph. Amedeo Abello
Ludwig et Louise forment un véritable duo : ils ne se quittent pas d’une semelle. Louise est capable de percevoir les infimes variations d’humeur de son double canin ; de son côté, Ludwig témoigne autant que possible de son affection et obéit quand il veut bien.
Une évidence
« La mère de ma meilleure amie a une petite chienne nue du Mexique, Gina, une Xolo que j’aime beaucoup. Un jour, j’ai appris que le frère de Gina s’était accouplé avec la chienne d’une copine et que la moitié de la portée serait donc nue. J’ai sauté sur l’occasion et c’était le coup de foudre quand je suis allée choisir Ludwig : il était minuscule, tellement mignon et déjà très affectueux. J’ai attendu plus de deux mois entre le moment où j’ai décidé de l’adopter et le jour où je l’ai récupéré, j’avais très hâte car je l’aimais déjà beaucoup trop, ce petit truc.”
En fusion
“ Il y a toujours eu des animaux chez moi — ma mère est une fanatique des chats, mon père préférait les chiens, on a aussi eu un rat et même un crapaud qui s’appelait Batman et qui vivait derrière le puit du jardin ! — mais Ludwig est mon premier chien à moi. Depuis que l’on s’est rencontrés, on passe 99% du temps ensemble et on s’amuse bien. C’est un vrai pot de colle (la plupart des Xolo ne supporte pas la solitude) : si Ludwig se retrouve seul plus d’une heure c’est la fin du monde ! Si je m’assois quelque part, en général il vient se blottir contre moi, mais il est autant dormeur que joueur alors on joue pas mal à la maison, on va au parc à chiens, on rit, et parfois on s’engueule aussi parce qu’on est aussi têtu l’un que l’autre ! En fait, je considère Ludwig comme mon enfant. »
Maman-et-enfant-chien
« Bien que Ludwig soit dressé, le terme « maître-chien » me paraît un peu agressif : je trouve plus approprié de me qualifier de « maman-chien ». Mais lui n’est pas un chien-roi, certaines choses lui sont interdites — même si je dois reconnaître qu’il a pas mal de privilèges… Je le protège, je l’éduque, je le nourris, me réveille la nuit et le couvre quand je sais qu’il a froid (les Xolo n’ont pas de poils), vois dans ses yeux de quoi il a envie ou besoin et suis anxieuse à l’idée qu’il lui arrive quelque chose : c’est pour lui que je ressens l’instinct maternel que je pourrais développer avec un bébé humain (ce qui n’est pas du tout le cas). Et d’ailleurs : je suis beaucoup plus connectée avec lui qu’avec la plupart des humains !”
ph. archives personnelles